Depuis 2015, l'université Paris Nanterre s'est associée à une démarche initiée deux ans plus tôt par le Conseil départemental des Hauts-de-Seine en faveur du libre accès aux données publiques. Dans ce cadre, l'établissement a fourni au Conseil départemental plusieurs jeux de données préalablement anonymisées. Ces données sont consultables et téléchargeables sur un portail dédié, et peuvent être librement réutilisées.
Qu'est-ce-que l'open data ?
L’Open Data, ou ouverture des données administrative, peut être définie comme une démarche de communication des documents ou données publics, afin qu’ils soient diffusés de manière structurée selon une méthode garantissant leur libre accès et leur réutilisation par tous, sans restriction technique, juridique ou financière injustifiée.
L’open data est également est un mouvement visant à rendre les données publiques accessibles à tous les citoyens, qui peuvent ensuite les réutiliser et les redistribuer librement et sans restriction.
En France, la loi du 17 juillet 1978 ( loi dite « CADA2 »), codifiée depuis le 19 mars 2016 dans le Code des relations entre le public et l’administration (Livre III, titre 2e du CRPA), oblige les administrations publiques à mettre à disposition les informations produites dans le cadre de leur service, sous réserve de certaines exceptions.
Les données sont mises à disposition à travers un portail web. En pratique, un portail en open data propose sur Internet une plateforme de téléchargement permettant de récupérer des jeux de données, sans autre filtre, le plus souvent, que l’acceptation d’une licence ou de conditions générales d’utilisation. Un jeu de données peut contenir plusieurs ressources (fichiers de données, fichiers d'explications, API, lien...) qui constituent un lot cohérent sur un thème donné.
L’ouverture et le partage de données publiques contribuent à la transparence du fonctionnement des institutions et à encourager l’innovation.
Cela permet non seulement aux services publics de diffuser les données issues de leur activité, mais également aux citoyens, associations, entreprises ou particuliers, de produire, d’enrichir, de compléter ces données ou de partager des données d’intérêt public.